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jeudi, mai 01, 2008

J'ai retrouvé ma liberté !

Depuis 2 semaines environ, j'ai recommencé à utiliser mon vélo. Et j'ai retrouvé ma liberté. Vous trouvez que j'exagère ? C'est pourtant exactement le sentiment que j'ai quand je roule sur mon vélo. Les déplacements à vélo correspondent beaucoup plus à mon rythme, je trouve. L'hiver, quand je fais toutes mes courses à pied, j'ai beau me dire que ça me permet de marcher, et donc de me tenir en forme, je trouve malgré tout frustrant de passer des après-midis entiers à marcher de la pharmacie à l'épicerie, de l'épicerie au marché, puis de prendre le métro du marché au centre-ville, du centre-ville jusque chez l'un, puis chez l'autre... Ce qui me prend une heure à pied, je le fais en 15 minutes à vélo. Sans compter qu'en vélo, je n'ai pas à descendre dans les catacombes de la ville (ce que d'autres appellent un "métro"). En vélo, je reste au travers le monde, je reste en ville, entourée de personnes, de maisons et surtout, d'activités. On est loin du royaume des morts-vivants (que d'autres appelle un "métro").

En plus, je peux me permettre d'aller à des endroits où, l'hiver, je ne vais pas, parce qu'en calculant les transferts d'autobus, la fréquence du bus (certains passent une fois par heure seulement), ça n'a juste plus de sens !

Ce soir, par exemple, je suis allée au Canadian Tire avec mon vélo. Bon, c'est vrai que le retour a été un peu difficile : mon sac à dos tirait de partout, j'avais peur que les coutures cassent, tellement mes bols à mélanger et mes plaques à cuisson l'ont bien rempli. Quand même, normalement, pour aller au Canadian Tire, j'aurais dû marcher au moins une heure, aller seulement. J'aurais pu aussi prendre l'un de ces autobus tellement pratiques qui passent aux heures seulement. Mais à vélo, c'est une autre histoire ! En une heure, je suis allée, j'ai flâné, et je suis revenue du Canadian Tire. C'est sans compter qu'avant, j'ai eu le temps d'aller au marché et à l'épicerie. Tout ça après le travail, d'où je suis revenue à 17h30, grâce à mon vélo, encore une fois, qui m'a ramenée jusque chez moi beaucoup plus rapidement que le bus et le métro.

Mon Dieu, quel bonheur que de retrouver ainsi sa liberté !