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mercredi, octobre 11, 2006

Bamako : premières impressions

À Bamako, il fait chaud ! Avant d’atterir, le pilote a annoncé une température de 24 degrés et je me suis dit “Wow ! Ça va être agréable!” Mais j’avais oublié l’humidité, celle qui nous colle à la peau, et qui ne nous quitte que quelques minutes par jour, quand on a la chance de prendre une bonne douche fraîche. Oui, oui, une BONNE DOUCHE FRAICHE ! S’il y a quelque chose que je déteste normalement, c’est une douche froide. Mais ici, c’est le seul endroit où je peux me payer un peu de fraîcheur, mis à part les rares endroits où il y a l’air climatisé.

À part la chaleur, rien pour l’instant ne m’a laissée bouche bée. Il faut dire que ma visite de Ouagadougou l’an dernier m’a un peu préparée à “l’Afrique”. À ce moment-là, tout était nouveau pour moi : le chaos à l’aéroport, des gens partout dans les rues, des boutiques partout, l’odeur de bois brûlé qui frappe dès la sortie de l’avion... À Bamako, c’est une odeur différente qui m’a accueillie. On m’a dit que c’étaient les égoûts à ciel ouvert qui donnaient à la ville cette odeur particulière. À vrai dire, ce n’est pas une odeur aussi désagréable que ça puisse paraître, et après une journée, on ne la sent plus. Contrairement à quand je suis arrivée au Burkina, je dois dire aussi que je me sens dès le départ plus à l’aise de circuler dans la rue : je sais mieux comment agir avec les gens, et je sais mieux comment eux vont agir avec moi.

Depuis notre arrivée, Nathalie et moi habitons chez Mélanie et sa famille (Serge, qui était supposé voyager avec nous, nous rejoindra plus tard). Mélanie est la directrice de mon organisme parrain du Canada et elle habite le quartier Hippodrome, l’un des plus gros de Bamako, situé en plein coeur de la ville. Si tout va bien, j’emménagerai dans mon appartement aujourd’hui.