Entre le monde et l'écran
    Voir le monde
    Comprendre le monde
    Rêver le monde

mardi, février 13, 2007

De retour !

Je suis revenue samedi soir des Pays dogons. J'espère écrire un plus long billet à ce sujet bientôt. Mais pour être brève, un seul mot : "Wow!" Bien que, depuis des mois, on me dit "Tu dois aller aux Pays dogons", je n'avais aucune attente. Je n'ai jamais lu le livre "Dieu d'eau", de Marcel Griaule, qui a rendu les Dogons célèbres. Je n'ai jamais vu les films de Jean Rouch. Franchement, au risque d'étaler au grand jour mon manque de culture, je n'avais jamais vraiment entendu parler des Dogons avant de venir au Mali. Bref, vraiment, je n'avais aucune attente. Mais l'endroit vaut le détour. Bon, "détour", c'est peut-être un peu faible. En réalité, se rendre aux Pays dogons depuis Bamako, c'est la galère ! Je me suis d'abord tapée 10h - oui, oui, 10h !!! - dans un car, frais et confortable entre 7h et 9h, mais surchauffé pour le reste du voyage. Vraiment, je suis rentrée à Mopti complètement trempée ! Mais Mopti est une si belle ville, baignée par deux fleuves : le Niger et le Bani. J'ai donc rapidement oublié la fatigue du voyage. Déjà, là-bas, où les Peuls, les Touaregs, les Bozos et les Dogons sont plus nombreux qu'à Bamako, on sent qu'on s'est rapproché du nord du pays.

Depuis Mopti, on s'est rendu à Bandiagara en 4x4 sur une route goudronnée (64 km de confort !), puis on a roulé en direction de Dourou... cette fois sur une piste non-goudronnée (difficile pour le dos !). C'est pour dire, on a mis 2h pour faire 30 km... Enfin, on a laissé le 4x4 pour marcher quelques kilomètres au travers la falaise, jusqu'au village de Nombori, où on a passé la nuit. Chaque distance franchie réservait une surprise : d'abord une falaise impressionnante après une balade sur les rochers, puis un désert à perte de vue passée la falaise, et puis des jardins verdoyants sur une terre tellement ingrate, hostile, faite de falaises, de rochers et de sable...
Et une fois arrivés à Nombori... La tranquilité, la sérénité du village... J'ai oublié le bruit, la pollution et le stress de Bamako d'un coup ! Pourtant, c'était jour de marché. Mais même au marché, il y avait une atmosphère de fête, et les gens étaient sereins, souriants. Le soir, le marché s'est transformé en marché de bière de mil (qu'on appelle aussi le dolo) et là, vraiment, l'ambiance était à la fête, avec tous ces enfants qui couraient pour acheter de petits beignets, le dah ou les galettes de mil. Pour couronner le tout, les étoiles brillaient à Nombori comme elles ne brillent nulle part ailleurs !

1 Commentaires:

  • Hum... C'est vrai que j'utilise parfois les mêmes expressions que les Maliens... Un car, c'est un autobus, effectivement...

    Bonne St-Valentin aussi !!!

    Par Blogger Johanne, le mercredi, 14 février, 2007  

Publier un commentaire

<< Accueil