Pourquoi je n'écris pas beaucoup sur mon blogue ces temps-ci...
Quand même, mon absence de la blogosphère s'explique. Je m'habitue peu à peu à un nouvel appartement, j'apprends, doucement mais sûrement, à connaître une nouvelle ville, je m'adapte à un nouvel emploi, où j'essaie de bien faire, je m'adapte à une nouvelle organisation, pour laquelle je suis fière de travailler, mais dont la mission est parfois difficile à traduire dans le travail concret du quotidien...
Surtout, je dois apprendre à vivre à l'intérieur d'un nouvel horaire : je quitte la maison à 7h30 le matin pour ne revenir, au plus tôt! à 18h. Ainsi, je me retrouve (je sais que je ne suis pas la seule !) avec beaucoup de choses à faire, beaucoup de projets, beaucoup de bonnes intentions, mais très peu de temps dans lequel caser tout ça. Cuisiner, faire de l'exercice, faire l'épicerie, faire la lessive, voir ses amis, voir sa famille, lire le journal, voir des films, lire des romans, parler au téléphone, manger, prendre sa douche, se maquiller, faire le ménage, faire son lit, arroser les plantes, nettoyer la chaîne de son vélo, aller à la banque, aller chez le dentiste, magasiner, visiter les musées, découvrir les parcs de la ville, écouter de la musique, bricoler, écrire sur son blogue, prendre des photos, faire de la vidéo, monter ces images qui traînent sur des cassettes depuis trop longtemps, s'arrêter, prendre le temps de respirer, s'asseoir et jaser avec ses colocs : comment on peut arriver à faire toutes ces activités (et plus !) quand il ne nous reste plus, entre le boulot et le dodo, que 5 heures fois 5 jours, donc 25 heures par semaine, outre les fins de semaine ? J'ai pas fait le calcul sur papier, même si ce serait un exercice intéressant, parce que je n'aime pas l'idée de "calculer" ma vie, déjà trop calculée à mon goût de toutes façons. Une chose est sûre, même sans "calculer ma vie" sur une feuille Excel, je me rends bien compte que l'équation "ce que je souhaite faire" versus "le temps disponible" donne un résultat négatif.
Quelles sont les solutions alors ?
Laisser mon emploi ? J'aurais alors beaucoup plus de "temps" dans lequel insérer les activités ci-haut... mais je serais alors obligée de faire d'autres calculs... financiers cette fois !
Dormir moins ? C'est un peu malsain...
Laisser tomber des activités ? Mais lesquelles ?
Ainsi, vous vous en rendez compte peut-être, gérer mon temps, depuis mon retour du Mali, me rend un peu anxieuse, et c'est sûrement une des principales raisons pour lesquelles je me sens incapable, ces temps-ci, de seulement m'arrêter pour observer, réfléchir, sentir... et écrire sur mon blogue !
Bonjour,
j'ai pris connaissance de ton blog via celui de Julie. Au vu de tes commentaires laisses sur son blog et ce que j'ai commence a lire sur ton blog, je pense dire sans me tromper que tu es comme Julie et est une globe-trotteuse ?? (corrige moi si je me trompe :P). Je suis encore une fois frapee par la pertinence de ce que tu peux ecrire ! Mon parcours est tres certainement different du tiens, mais je releve la veracite de ton rapide calcul !! Commencant ma 1ere annee de travail, j'ai rapidement fait cet affreux constat de manque de temps qui arrive lorsque l'on travaille !!!! Surtout que je ne suis pas du temps du genre a ne vivre que pour le travail comme certains peuvent le faire !!! Il y a alors qqch de paniquant de se rendre compte de la vie qu'on donne /perd dans le travail ! Car travail = ne pas faire pleins d'autres choses tres interessantes !!! Transition et adaptation difficile pour moi, mais au final, je realise que si on trouve satisfaction dans son travail, alors la vie reste belle.. :P on contruit autre chose ;)
L'autre point que tu abordes est le changement de vie ! N'as tu pas trouve difficile l'installation tranquille dans un travail chez toi au Canada, apres avoir tant bouge et voyage ? Ou etait-ce un besoin de stabilite que tu avais ressenti ?