Entre le monde et l'écran
    Voir le monde
    Comprendre le monde
    Rêver le monde

vendredi, octobre 27, 2006

Les bureaux d’ONUSIDA

ONUSIDA, qui était situé dans les mêmes locaux que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Bamako, est déménagé il y a trois mois dans les locaux très récents du PNUD, situés tout juste au bord du fleuve Niger, sur le boulevard du Peuple. L'immeuble Nimagal loge également les bureaux de la BICIM (Banque internationale pour le commerce et l'industrie au Mali). Il s'agit en fait, de tous les édifices que j’ai vus à Bamako, celui qui me semble le plus moderne. Mais si les bureaux actuels ont fière allure, on peut pas trop s’y fier, paraît-il, et il y a plusieurs trucs qui ne fonctionnent pas très bien, en fait. Ils sont aussi beaucoup plus petits que ceux dans lesquels ONUSIDA était jusqu’à il y a trois mois. Mais pour moi, ils ressemblent en tout point à des bureaux de fonctionnaires canadiens, avec les cubicules et tout, et il y a pas lieu de se plaindre. Ma ligne téléphonique ne fonctionne pas, et risque de ne pas fonctionner avant un moment, voire jamais, à cause de problèmes de câblage, et mon ordinateur n’est pas très récent. Mais j’ai accès à Internet haute vitesse, ce qui est déjà franchement bien, surtout que les problèmes de communication sont fréquents dans un pays comme le Mali. Et puis c’est déjà beaucoup mieux que l’environnement dans lequel je travaillais au Burkina : on avait alors installé l’ordinateur dans une ancienne laiterie sans ventilateur et ce sont des oeufs de lézard qui décoraient les murs !

La cantine, comme les bureaux du PNUD et d’ONUSIDA, ressemble en tout point à des locaux canadiens. Il y a l’air climatisé, les planchers sont en céramique (et non en ciment comme c’est souvent le cas ici), et il y a même un micro-ondes là-bas, le seul que j'ai vu depuis que je suis à Bamako. Si la cantine est équipée à l’occidentale, on y mange à la malienne : on y sert du riz au gras, du riz blanc avec sauce d’arachide, du foniou, du to, des bananes plantains, etc. Et tout est bien huileux, car au Mali, on aime les femmes bien rondes !

Dans les bureaux, il y a aussi des fontaines d’eau, sauf que plutôt que d’utiliser de petits verres de carton jetables, tout le monde utilise la même tasse, qui reste là sur la fontaine ! La première journée où je suis passée là-bas, j’avais tellement soif, et j’avais pas ma gourde, alors je me suis dit “Bon, ok, pourquoi pas?” Mais dès le lendemain, j’avais ma gourde, je le jure !

Même si la plupart des employés du PNUD et d’ONUSIDA sont maliens, il y a aussi dans les bureaux de nombreux étrangers, notamment des africains de toutes origines et des européens. J'ai rencontré aussi, jusqu'à maintenant, un autre canadien et un américain. Et sinon, je découvre peu à peu que les maliens, et probablement les africains en général, ont une fascination pour les téléphones cellulaires : ainsi, à tout moment du jour, j’entends des téléphones sonner avec des sonneries toutes plus cocasses les unes que les autres !

2 Commentaires:

  • Hé, Alison, I'm happy to see you here ! That's great ! I have to say that Bamako is very inspiring ! And you, are you still in Ottawa?

    Par Blogger Johanne, le samedi, 28 octobre, 2006  

  • salut Johanne,
    Félicitations, j,ai lu ton blog et je le trouve super interessant. on a decouvert un peu le mali bien qu'on est loin.
    je te souhaite des bons succès dans tout ce que tu entreprendras.
    courage et portes toi bien.
    patrice

    Par Anonymous Anonyme, le vendredi, 03 novembre, 2006  

Publier un commentaire

<< Accueil