Entre le monde et l'écran
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mardi, janvier 12, 2010

Je recommence à bloguer

Je recommence à bloguer, mais cette fois, à une nouvelle adresse : http://johanneveilleux.wordpress.com/. Venez me rejoindre !

mercredi, novembre 05, 2008

Nothing can stand in the way of the power of millions of voices calling for change. We are one people. We are one nation. Yes, We Can.

mercredi, août 27, 2008

De vieux cahiers

Ces temps-ci, je fais un peu de ménage dans mes vieux cahiers conservés depuis l’école primaire. Ça me rappelle à quel point j’aimais avoir de nouveaux cahiers tout propres. Je choisissais toujours les cahiers les plus colorés possible… pour ensuite les remplir de nouvelles couleurs. J’adorais dessiner. Et je m’appliquais. C’est ce qui me frappe le plus en revoyant ces vieux cahiers. J’aimais le travail bien fait. Je m’appliquais pour bien écrire. Et je pouvais passer des heures à dessiner et à colorier, à créer des bandes dessinées, des histoires écrites à la main, au crayon de plomb. Aujourd’hui, c’est avec admiration que je regarde le cœur et la concentration que je mettais dans mes travaux. Et je me demande où, à quelle étape, à quelle période tout cela s’est perdu. En y réfléchissant rapidement, j’ai l’impression que c’est l’université qui m’a soudainement obligée à aller plus vite, toujours plus vite, à performer, à être productive. Si je regarde mes cahiers de l’université, ce que je fais beaucoup plus souvent parce qu’il arrive que mes notes me soient encore utiles, je n’y retrouve rien de la passion de l’école primaire. Qu’une écriture pressée, tracée au stylo parce que le plomb, sur des pages trop souvent relues, fini par disparaître. Plus de dessin, encore moins de couleur, parce qu’à l’université, toute sa concentration est nécessaire pour non seulement écouter ce que le prof dit, mais encore plus, pour comprendre.

Je suis contente d’être passée par l’université. Si je n’étais alors plus autant passionnée par une belle écriture et de beaux dessins, il m’arrivait plus souvent qu’à mon tour d’être passionnée par des débats sur le sensationnalisme dans les médias, le racisme ou la politique internationale. Mais il y a de ces jours où j’aimerais bien retrouver la petite qui passait des heures à créer une bande dessinée… pour le plaisir seulement !

samedi, mai 24, 2008

Les asperges du Québec

Des asperges du Québec : c'est ce que je viens de manger. Je cuisine toujours les asperges de la même façon : dans le four avec un peu d'huile et un peu de sel. Une fois de temps en temps, elles accompagnent bien toutes sortes de mets. Mais ce soir, ce sont des asperges du Québec que j'ai cuisinées, grosses et bien juteuses, et c'était délicieux. Rien à voir avec les asperges que je cuisinais l'hiver dernier, venues tout droit de... En fait, d'où viennent les asperges vendues en épicerie l'hiver ? De la Californie ? En tous cas, elles n'ont rien à voir avec celles que j'ai mangées ce soir.

Ce qui m'amène à réfléchir à la pertinence d'avoir accès à presque tous les fruits et légumes voulus à longueur d'année, au Québec. Tout au long de l'hiver, j'aurais pu acheter de grosses fraises californiennes à l'épicerie. Mais alors que de gros flocons tombaient dehors, je regardais les fraises avec un brin de dégoût. Pourtant, j'adore les fraises. Quand ma coloc, tout-à-l'heure, a avalé quelques cerises en disant "Je pense que les cerises sont mon fruit préféré", j'ai pensé "Hum... probablement que les fraises sont mon fruit préféré..." Mais j'aime les fraises qui poussent ici en juillet, juteuses, sucrées, fraîches. Comment peut-on savourer les fraises californiennes, qui mûrissent dans un camion, qui sont fades et surtout pas sucrées ? Franchement, je me suis empêchée d'en acheter durant tout l'hiver, de peur d'être trop déçue.

Le fait que des fruits fades et sans goût se vendent au Québec à l'année longue me fait réaliser ce que quelqu'un m'avait déjà fait remarquer : ici, nous savourons peu les aliments. On se contente de manger, en "épiçant" les produits. Un peu de crème par ci, du sirop d'érable par là, beaucoup de sel ici, beaucoup d'huile là. Au bout du compte, on s'en fout un peu que les fraises soient si peu savoureuses en plein coeur du mois de janvier... Sauf que... on prend ainsi de mauvaises habitudes. On finit par préférer les aliments transformés aux aliments frais. On finit par préférer les aliments épicés, salés, huilés, beurrés, sucrés...

L'hiver prochain, je pense que ce ne sont pas seulement les fraises que je vais condamner. Je risque de condamner aussi les asperges. Et c'est avec l'eau à la bouche que je dégusterai les asperges du Québec, en mai 2009 !

jeudi, mai 15, 2008

Ciboulette dans la ruelle


Quand j'étais plus jeune, j'écoutais Félix et Ciboulette. En fait, c'était plutôt ma soeur qui écoutait cette émission qui a été diffusée de 1987 à 1989. À 10 ans, je suis pas sûre que j'étais encore très intéressée par les marionnettes. En tous cas, j'ai un souvenir en particulier de cette émission : Ciboulette, la chatte de Félix, passait beaucoup de temps dans la ruelle. Mais j'ai grandi en campagne et, pour moi, une ruelle était quelque chose de pas mal exotique. Outre ce que me faisaient découvrir Félix et Ciboulette, ma connaissance des ruelles se limitait à ce que je voyais dans les films. Les ruelles étaient donc pour moi un lieu de perdition où on retrouvaient, outre des chats errants, des itinérants, des prostituées et des poubelles.

Aujourd'hui, plusieurs années plus tard, je découvre les ruelles "en chair et en os", disons... Et je constate qu'une ruelle, ce n'est pas du tout ce que j'imaginais. Ces temps-ci, je me promène beaucoup dans les ruelles de mon quartier dans le but de... commettre un petit délit. Oh, rien de grave ! J'aimerais voler quelques lilas à un arbre du voisinage, et je cherche l'arbre parfait sur lequel je pourrai commettre mon crime sans me faire prendre. Pourtant, ce n'est pas parce que je découvre les ruelles avec de mauvaises intentions (pas si mauvaises, quand même, non?) que celles-ci sont remplies elles-mêmes de personnes mal intentionnées. Au contraire, je dois dire que j'aime bien les ruelles. C'est dans les ruelles qu'on apprend à réellement connaître une ville, il me semble. C'est dans les ruelles que les gens vivent, que les enfants, qui semblent toujours inexistants dans une ville comme Montréal, s'amusent, pendant que les adultes sirotent leur verre de vin. Les ruelles, c'est l'endroit idéal pour découvrir une ville, mais surtout ses habitants, dans leur intimité... Voilà qui me fait un beau projet pour l'été : partir à la découverte des ruelles de Montréal.


mardi, mai 13, 2008

Quatre mondes

Je n'ai pas encore parlé du trajet que j'utilise pour me rendre au travail à vélo. En 20 minutes plus ou moins, je traverse 4 mondes, littéralement. D'abord mon quartier, le quartier Villeray. C'est depuis que j'habite ce quartier que j'apprécie réellement Montréal. C'est un quartier jeune et coloré qui n'a rien à voir avec les quartiers "jeunes et colorés" créés artificiellement, comme les campus universitaires, où il m'est arrivé d'habiter dans le passé, et qui se vident lors des congés, et où les enfants ou les personnes âgées sont absents. C'est un quartier jeune et coloré, mais c'est aussi un quartier vivant.

Je traverse ensuite le parc Jarry. Le matin, c'est calme, très calme. Je croise toujours les mêmes joggueurs, les mêmes promeneurs, dispersés ça et là. Le soir, c'est encore plus agréable. Partout, il y a des équipes de soccer ou de basketball improvisées, des familles, des flâneurs, des pique-niqueurs... C'est relaxe, sans être guindé. J'adore ça.

Puis je traverse le quartier Parc-Extension, le quartier le plus multiculturel de Montréal. Enfin, c'est ce qu'on dit. Parce qu'en fait, je doute fort qu'il y ait tant de cultures représentées dans ce quartier, où je croise rarement des latinos ou des asiatiques. Par contre, j'y croise beaucoup d'Indiens et d'Africains. C'est pas un beau quartier, il n'y a pas d'arbre et il y a toujours des odeurs de bouffe et d'épices un peu trop prononcées. Mais c'est coloré et j'adore ça !

Enfin, je passe au travers Ville Mont-Royal. Un quartier riche de Montréal. Là, c'est assez guindé. Les maisons sont immenses, les ados ont tous l'air de fréquenter l'école privée, et à ce temps-ci de l'année, les terrains sont déjà très fleuris, merci aux paysagistes payés le gros prix. C'est tout de même beaucoup moins coloré que Parc-Extension, même si une simple petite clôture de métal divise les deux quartiers. Il demeure agréable de passer par là en vélo. Alors que les arbres sont déjà remplis de feuilles, les rues sont ombragées, elles sont calmes, et pour le vélo, c'est l'idéal, puisque je ne crains pas sans arrêt de me faire frapper par une voiture qui roule trop vite...

Finalement, je roule un peu sous un viaduc et le long de l'autoroute métropolitaine. Ce dernier "monde" que je traverse avant d'arriver au travail n'est pas un quartier en soi. C'est plutôt le royaume des automobiles. Chaque fois que je le traverse, je retiens mon souffle. Heureusement, je passe par là rapidement ! Pour enfin arriver au travail...

lundi, mai 12, 2008

Le temps de la désintoxication

Vendredi dernier, au travail, j'ai regardé un film sur l'impact des vaccins. Ça m'a fait pas mal peur. Plusieurs intervenants du film font des liens entre le développement de certaines maladies comme l'autisme ou la sclérose en plaques et l'injection de vaccins. J'ai toujours cru qu'un vaccin, c'était en fait un virus en petite dose. C'est plus compliqué, en fait. Le vaccin est aussi composé de mercure ou d'aluminium. Ce sont ces métaux qui seraient responsables du développement de maladies chez certaines personnes peut-être plus vulnérables...

Malgré la gravité de la maladie développée par certains intervenants du film, il semble qu'il soit possible de se protéger des effets des vaccins par la désintoxication. En prenant des vitamines, en mangeant bien, en éliminant de son alimentation les aliments toxiques, il est possible de vider son corps (pas complètement j'imagine, mais tout de même) des toxines qui l'envahissent jour après jour.

C'est une longue introduction qui me permet de dire que, samedi matin, avec toujours en tête ce fameux film, j'avais la motivation nécessaire pour entreprendre une cure de désintoxication. Depuis, j'essaie de boire moins de café, plus de thé vert, et j'essaie de privilégier des aliments qui, paraît-il, stimulent le foie et les reins, comme le miel, les canneberges, le fenouil, l'ail ou le melon. Samedi matin, je suis donc allée au marché m'acheter des fruits, et comme j'adore le melon d'eau, je me suis gâtée un peu. Mais rendue à la maison, j'avais un peu peur que tout ces fruits se gaspillent, alors j'ai décidé de me faire une salade de fruits... Et ça m'a tellement rappelé le Mali !

Au Mali, je faisais des salades de fruits presque toutes les semaines, justement pour éviter que mes fruits se gaspillent trop vite, surtout que, là-bas, c'est pas vraiment possible d'acheter des demi ou des quart de fruits seulement. Je me faisais donc régulièrement des salades de melon, de papaye, de mangue, de bananes et d'oranges. Et c'est ce que j'ai fait samedi, la papaye en moins. Mon dieu que c'est bon ! Et il m'en reste encore un tout petit peu, pour ceux que ça intéresse... ;-)