Entre le monde et l'écran
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samedi, septembre 29, 2007

Vivre temporairement

Je dois trouver un nouvel endroit où habiter d'ici janvier, quelqu'un peut m'aider ? Je préfère ne pas habiter seule, j'aimerais me rapprocher de mon travail, et je ne partage pas mon appartement avec des animaux, même les plus gentils du monde...

Eh ! bin oui, j'étais où je suis que temporairement. Je le savais depuis le début mais j'avoue que je suis découragée de déménager à nouveau. Est-ce qu'un jour je m'installerai quelque part où je ne me sentirai plus "temporaire" ? J'ai parfois l'impression que, dans ma vie, tout est temporaire. Rien n'est coulé dans le béton. Ce n'est peut-être pas qu'une impression, en fait... Un peu de stabilité me ferait du bien il me semble. Une base solide. Sur laquelle je pourrais m'appuyer solidement pour me relancer... Sauter bien haut. Voler un peu. Regarder le monde de haut.

lundi, septembre 24, 2007

Les fêtes de famille

J'adore les partys de famille ! J'adore les fêtes de famille parce qu'elles me permettent de remettre un peu d'ordre dans ma vie. Elles me rappellent les choses importantes de la vie. Du moins, de ma vie. Quand je serai sur le point de mourir, les images qui défileront dans ma tête ne seront pas des chèques de paye, des patrons contents (ou pas contents !), des clients contents (ou malcontents). Quand je serai sur le point de mourir, je me rappelerai avec le sourire de tout ceux que j'aurai aimés, de tout ceux qui m'auront entourée, depuis ma naissance, de tout ceux qui m'auront embrassée, prise dans leurs bras, de tous ceux avec qui je me serai amusée, de tout ceux avec qui j'aurai ris.

Chaque fête de famille me donne l'occasion d'aimer et de me sentir aimée avec intensité. Même s'ils me laissent parfois fort fatiguée le lundi matin, j'en voudrais toujours plus !

vendredi, septembre 21, 2007

Un voilier d'outardes

Ce matin en venant au travail, j'ai vu un voilier d'outardes. Ça m'a surprise, je pensais pas pouvoir voir des outardes voler au-dessus du coeur de Montréal.

Il y a un an, un voilier d'outardes m'inspirait autre chose...

mercredi, septembre 19, 2007

Être soi-même

Les aléas de la vie nous éloignent continuellement de notre vraie nature, de qui nous sommes vraiment, et demeurer authentique est une lutte sans fin. Rester près de sa vraie nature est difficile.

Quiconque est en position de pouvoir, quiconque est en position de négocier doit éviter de trop se dévoiler. Notre pouvoir de négociation diminue quand nous présentons sans pudeur notre vulnérabilité, nos faiblesses, nos doutes, nos craintes, notre sensibilité.

Pas étonnant que les artistes véritables aient besoin d'un agent qui négocie pour eux.

Quand même, une certaine pudeur demeure nécessaire, car la vie nous met régulièrement dans des situations de négociation. Mais d'un autre côté, une sensibilité dévoilée contribue à nous rapprocher de nous-mêmes et des autres. Nous aimons le contact des gens qui nous touchent. Nous sommes touchés par ceux chez qui nous décelons une petite faille...

Entre la pudeur froide et la chaude sensibilité, où trouver l'équilibre ?

Éric Lapointe dans une Hyundai

En revenant du travail, ce soir, j'ai vu Éric Lapointe qui s'assoyait au volant d'une Hyundai. Ma première réflexion a été "Ah ! bon, j'aurais imaginé Éric Lapointe dans une plus grosse voiture, il a moins d'argent que je pensais..." Comme quoi c'est un réflexe assez naturel de juger de la richesse d'une personne à sa voiture !

lundi, septembre 17, 2007

Les lundis

On dit souvent que les lundis sont difficiles. Effectivement, le temps qui s'écoule entre le vendredi soir et le lundi matin semble toujours passer trop vite. Dès le dimanche soir, j'anticipe le lendemain, je change mon esprit, je change de beat, je suis un peu moins calme, beaucoup moins insouciante.

Étrangement, je remarque depuis quelques semaines que les lundis sont les jours où j'arrive à demeurer le plus calme jusqu'à la fin de ma journée de travail. J'arrive plus facilement à me concentrer sur mes dossiers, je réfléchis, échange et argumente avec plus d'aise. Que se passe-t-il du lundi au mardi, au merdredi, au jeudi... et au vendredi, où je me retrouve généralement complètement épuisée, le cerveau en compote, la confiance à terre ?

vendredi, septembre 14, 2007

Back to Africa !


Il y a des jours comme ça où j'aimerais m'enfuir back to Africa ! En Afrique, là où l'essentiel de mes pensées allaient pour ma vie, pour la vie, plutôt que pour le travail. En Afrique, où les mots "stress" et "pression" sont sous-utilisés...

Bon, courage, on est vendredi ! Ouf !

jeudi, septembre 13, 2007

Moi pas bloguer !

Quelle espèce de blogueuse je suis ? Je blogue assidûment pendant des mois, je disparais presque pendant deux mois, puis je reviens deux semaines, et disparais à nouveau près de 10 jours !

Aaaaah, je suis une drôle de blogueuse, qui vogue sur les aléas de la vie ! Dernièrement, j'ai été débordée par le travail. J'arrive chez moi assez tard le soir, la plupart du temps. C'est la principale chose qui me tient loin de mon blogue ces temps-ci. Le rush au travail risque de s'étendre ainsi jusqu'à la fin octobre. Eh ! bin oui, j'ai besoin d'un échéance, d'une date où, peut-être pourrai-je espérer reprendre un rythme de vie un peu plus normal. J'ai besoin d'une date, question de garder espoir. Parce que ces jours-ci, je dois avouer que je trouve le rythme un peu difficile à tenir. Je relâche un peu les fins de semaine, mais à peine.

D'ici la fin octobre, j'aimerais apprendre à intégrer une certaine pression professionnelle à une vie personnelle équilibrée... et ainsi continuer à bloguer régulièrement. On verra ben si j'y arriverai !

mardi, septembre 04, 2007

Le monde médiatique

Depuis maintenant près de deux ans, j'ai l'habitude de lire des blogues (je suis embarquée dans la vague assez tard si je compare à de nombreuses personnes que je rencontre grâce à mon travail - avant d'entrer dans la vague "blogue", j'étais en fait submergée par les travaux de maîtrise, ce qui est en soi une maudite bonne excuse !). En un an et demi, ma liste de blogues à lire s'est allongée. Depuis que j'ai pris l'habitude de lire les blogues via un agrégateur de fils RSS, ma liste continue de s'allonger.

Pour une raison que j'ignore (bon, il y a une explication statistique à ça, mais quand même), les blogueurs québécois sont à Montréal surtout. Et comme je travaille dans un milieu susceptible d'attirer les blogueurs, il m'est arrivé à quelques reprises, depuis mon arrivée à Montréal, de rencontrer "en vrai" des personnes que je ne connaissais jusqu'à maintenant que via leur blogue. Encore une fois, j'en ignore la raison, mais quand on me présente à quelqu'un dont je lis le blogue depuis longtemps, j'ai toujours un certain scrupule à dire "Oui, en fait, on se connaît pas, mais je lis ton blogue depuis plusieurs mois maintenant..." Je sais pas exactement comment expliquer ce scrupule. Le fait que les gens parlent généralement de choses assez personnelles sur un blogue a sûrement quelque chose à y voir. C'est peut-être un peu le même phénomène qui se produit quand on rencontre des artistes, journalistes, etc., ce genre de personnes dont on voit la bette régulièrement dans les journaux, à la télé et les magazines, qui ne nous connaissent ni d'Ève ni d'Adam, mais qu'on connaît intimement via les médias. Au scrupule se mélange souvent, dans mon cas en tous cas, une envie forte d'entamer une discussion qui viendrait approfondir ce que j'ai lu dans les médias ou sur un blogue, comme si la connaissance intime était réciproque...

dimanche, septembre 02, 2007

Ça sent l'automne !

Mon court séjour en Beauce me permet de constater que l'automne est à nos portes. L'air est plus frais, le vert des feuilles et de l'herbe pâlit, et surtout, et surtout, la lumière change. La lumière orangée de l'automne rend les paysages plus éclatants, plus chauds. Ça donne le goût de faire de la photo (et je ne me gêne pas), mais ça donne le goût aussi de s'encabaner. Bin oui, déjà ! Même si l'été est toujours trop court et que je me tue à me répéter de profiter à fond du temps chaud tandis qu'il est encore temps, une autre partie de moi pense à l'automne avec un sourire en coin. Une autre partie de moi pense avec bonheur à l'automne et à ses journées fraîches dont on essaie de profiter au maximum : protégés par des chandails de laine, on court derrière les rayons chauds du soleil. Une autre partie de moi pense avec bonheur à l'automne et à ses soirées fraîches au cours desquels on court la chaleur de la maison sans culpabilité, alors que cette petite voix qui répète "il fait chaud dehors, il faut en profiter !" disparaît peu à peu... En fait, j'avoue que j'aime beaucoup l'automne. Et la principale chose qui m'empêche de crier sur les toits "j'adore l'automne !!", c'est que je sais que, tôt ou tard, toujours trop tôt en fait, viendra l'hiver... L'hiver et ses rigueurs, l'hiver qui, après quelques semaines, rend agressif, l'hiver qui fatigue, le lourd hiver...

Et puis bon, nous sommes à peine le 2 septembre, il est franchement tôt pour anticiper l'automne, encore pire quand il est question de l'hiver. Je peux encore sortir avec mes sandales aux pieds, aussi bien en profiter ! Surtout qu'aujourd'hui, il fait beau, il fait chaud, et c'est toujours l'été !