Entre le monde et l'écran
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lundi, mars 31, 2008

Starmania en créole

Hier soir, je suis allée voir le spectacle de Starmania en créole, à la TOHU. J'ai toujours aimé Starmania. Un moment donné, au début de l'adolescence, j'écoutais un enregistrement de l'opéra rock tous les soirs à la télé... du moins des extraits. C'était la version avec Martine St-Clair et Mauranne. J'avais appris toutes les paroles par coeur, je passais mon temps à chanter des extraits de Starmania. Puis j'ai vu une version live au Grand Théâtre de Québec, avec Bruno Pelletier, Patsy Gallant, Luce Dufault, etc. À l'époque, j'aimais beaucoup les personnages de Ziggy et de Marie-Jeanne. Ziggy, le disquaire mythomane et androgyne qui se fait engager comme disc-jockey au Naziland, la discothèque de Zéro Janvier, et Marie-Jeanne, la serveuse automate, sont deux personnages, je trouve, remplis de rêves, mais avec peu de pouvoir. J'imagine que ça décrit bien mon adolescence : beaucoup de rêves mais peu de pouvoir...

Mais j'ai évolué j'imagine. Car hier, j'ai réalisé que mes personnages préférés ne sont plus les mêmes. Je préfère désormais Johnny Rockfort, le chef du groupe terroriste Les Étoiles noires, Sadia, le cerveau des Étoiles noires qui acceptera de travailler pour Zéro Janvier, et Cristal, le sourire de Télé-Capitale tombée amoureuse de Johnny Rockfort. Trois personnages, je trouve, qui balancent entre le pouvoir et la rébellion. Je trouve assez touchant notamment quand Johnny chante à Cristal "Qu'on vienne d'en haut, qu'on vienne d'en bas, au fond, qu'est-ce que ça change ?... Moi, j'ai toujours rêvé de rencontrer un ange... Je suis venu au monde en criant au secours..." Quand de telles paroles sont chantées par des Haïtiens, quand on les écoute depuis Montréal, ces paroles ont un écho encore plus particulier...

Enfin, même si Zéro Janvier, le businessman policitien, ne fait pas partie de mes personnages préférés, je dois avouer que je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes quand je l'ai écouté chanter "J'aurais voulu être un artiste, pour pouvoir dire pourquoi j'existe..." Encore là, ce sont des paroles avec beaucoup de résonance, je trouve...

Même si je connais l'histoire par coeur, j'ai encore une fois été très touchée par cette histoire où chacun cherche à faire briller son étoile... dans ce monde où "au bout du compte, on se rend compte, qu'on est toujours tout seul au monde..."

dimanche, mars 30, 2008

C'est fou comme le paysage change rapidement !

Il y a à peine 3 ou 4 semaines, Montréal était attaquée par une tempête qui a laissé ses trottoirs et ses rues ensevelis sous des mètres de neige. Les autos réussissaient à peine à se frayer un chemin au travers la neige. En fin de semaine, partout où j'ai marché, les trottoirs et les rues étaient complètement déneigés, presque secs, si ce n'est que de quelques plaques de glace ici et là ! Le paysage n'était plus du tout le même, le soleil aidant... Mais il fait toujours froid !

mercredi, mars 26, 2008

Les machines à pluie

Quand j'étais au Mali et au Burkina Faso, on m'avait parlé de l'ensemencement des nuages. Puis j'ai découvert que l'ONF avait co-produit un film sur "l'incroyable histoire des machines à pluie". Moi qui pensait que le bombardement des nuages n'était qu'une légende, et bien il semble qu'en fait, les machines à pluie ont réellement existé. L'une des personnes interviewées dans le film est la grand-mère d'une collègue de travail, qui m'a confirmé que sa grand-mère était de ceux et celles qui étaient responsables de faire fonctionner ces fameuses machines.

Malgré tout, à l'écoute du film sur les machines à pluie, qu'on présente d'ailleurs comme une "enquête-comédie", c'est un peu difficile de prendre totalement au sérieux ces histoires de complot, selon lesquelles les machines à pluie pourraient être une des causes du Déluge du Saguenay de 1996 ou de la tragédie de St-Jean-Vianney de 1971. Par dessus tout, je trouve difficile de croire qu'un peu de nitrate d'argent puisse avoir un impact réel sur la quantité de pluie qui nous tombe sur la tête... En fait, je dois dire que Jocelyne Blouin, la météorologue de Radio-Canada, interviewée pour les besoins du film, est assez convaincante. Et selon elle, un tout petit de nitrate d'argent envoyé comme ça dans les airs peut difficilement avoir un impact sur la pluie...

samedi, mars 22, 2008

Test psychologique

Vous devez répondre à la question : quelle photo préférez-vous ?

QUESTION 1

A.

OU

B.

QUESTION 2

A.

OU

B.

Si vous avez répondu B. à toutes les questions, c'est que l'hiver vous a rendus fous. Je vous prescrit deux semaines dans le sud pour remédier à la situation.

vendredi, mars 21, 2008

Je suis en congé !

J'ai tout plein de choses à faire, pas grand-chose à écrire. Mon congé se termine le 25 mars, l'inspiration devrait revenir ! ;-)...

mardi, mars 18, 2008

Les bébés

Je vais écrire quelque chose qui n'est pas du tout "politicaly correct". J'aime beaucoup les enfants. Encore plus les bébés. Depuis que j'ai un petit filleul, je suis complètement gaga. Je peux passer des heures à regarder la photo de mon petit filleul, comme ça, juste pour le plaisir de le regarder. Quand j'ai la chance de le voir en personne, c'est encore pire. Je peux passer des heures à côté de sa couchette en attendant qu'il se réveille. J'ai aucun problème à changer sa couche même si, généralement, je suis assez dédaigneuse.

Mais j'ai beau être complètement gaga, il m'arrive encore de regarder des bébés et de me dire "Mon dieu que ce bébé n'est pas beau!" OK, je sais, c'est le genre de choses qu'on ne dit jamais tout haut. Mais sur mon blogue, est-ce que j'ai le droit ? Tout haut, on dit "Des bébés, c'est toujours beau." Mais est-ce que je suis la seule à trouver qu'en fait, un bébé, c'est pas toujours beau ? Il y a des bébés qui ont l'air de petits trolls. Des bébés qui ont l'air de vieilles personnes, des bébés tout plissés. Des bébés qui ont l'air méchants. Des bébés trop gros, des bébés trop petits...

Mais alors, pourquoi dit-on que les bébés sont toujours beaux ? Peut-être parce qu'un bébé, c'est facile à aimer... et du moment qu'on aime, on trouve beau... peut-être...

Aaaaah, j'ai hâte de revoir mon petit filleul !

Aaaaaaaah...

Pour mon travail, j'organise des activités publiques environ une fois par mois. Chaque fois, ça me stresse beaucoup. Bizarrement, ce qui me stresse, chaque fois, ce sont les imprévus. C'est paradoxal et un peu stupide (mais sûrement très humain) que de se stresser pour ce sur quoi on n'a aucun contrôle, ou à peine. Combien de personnes se pointeront ? Ai-je oublié quelque chose ? Est-ce que je ferai une folle de moi ? Et bien sûr, j'oublie toujours quelque chose, je bredouille toujours au moins une fois en parlant au micro, la qualité des films projetés n'est pas toujours aussi bonne que j'aurais aimé, et ça ne se bouscule pas toujours aux portes... Malgré tout, à la fin de chaque activité publique, malgré tout le stress qui l'a précédée, je me dis "it was worthed"... Bizarre que ce soit l'expression en anglais qui me vienne en tête d'abord. "It was worthed" veut dire quelque chose comme "Ça valait la peine"... Malgré tout le stress, oui, ça valait la peine. J'ai du plaisir à rencontrer les gens, à entendre ce qui les préoccupe, échanger, jaser, voir des films "en gang", réfléchir, débattre... Je suis énergisée par chacune des activités publiques auxquelles je participe grâce à mon travail. Et encore ce soir, alors que nous venons de lancer le concours Caméra verte, et bien que moins de personnes qu'espéré se soient présentées, je suis contente. Et soulagée. Et j'ai hâte à demain. Demain soir, je serai en congé pour 5 longues journées. Wow ! Et j'irai en Beauce. J'ai hâte.

lundi, mars 17, 2008

La semaine sera courte

Youppi, une courte semaine ! Vendredi est férié, et je prends congé jeudi. Ce sont donc trois petites journées de travail qui m'attendent, cette semaine. En fait, je me trompe un peu. Ce sont trois grosses journées de travail. Mardi soir, pour le travail, je lance un concours sur lequel je travaille depuis longtemps, avec tout plein de partenaires. Pour en savoir plus, vous irez jeter un oeil au site Caméra verte, qui sera mis à jour demain dans la journée. Enfin. Ça va faire du bien d'enfin partager publiquement un travail sur lequel je pioche depuis si longtemps. Non pas que le projet sera clos ensuite. Nous avons du pain sur la planche, par rapport à ce projet, au moins jusqu'en novembre prochain. Mais demain soir, l'activité est publique, et surtout, j'aurai à animer l'activité, ce qui me stresse, je dois l'avouer. Donc oui, j'ai hâte à mercredi matin. Et je sais que les trois prochaines journées vont passer très vite, le stress aidant !

vendredi, mars 14, 2008

Jeune à l'intérieur, croulante à l'extérieur...

Demain, j'ai un souper de prévu, parce que j'ai deux amies qui ont fêté, ou qui vont fêter, leurs 30 ans. Moi-même, j'ai eu 30 ans il y a quelques mois. Bizarrement, je ne me sens pas comme si j'avais 30 ans. Dans ma tête, dans mon coeur, j'ai... quoi ? 20 ans ? 25 ans ? Il y a tellement de projets que je n'ai toujours pas réalisés, il y a tellement de choses que j'espère encore réaliser, quand j'y pense, ce n'est pas possible que j'ai déjà passé 30 longues années sur cette terre !

Mais depuis quelques temps, tout plein de petites anecdotes me ramènent sur terre et me rappellent que, eh! bin oui, j'ai 30 ans :

"Je me cherche de la crème d'hydratante...
-De la crème anti-rides ?
-Eee... est-ce que je devrais ?"

"J'aimerais me faire teindre les cheveux...
-C'est pour couvrir le gris ?
-Eee... j'ai des cheveux gris ?"

"Madame, j'aimerais vous proposer...
-On peut se tutoyer si tu veux, c'est plus simple...
-Oui, pas de problème. Madame, je vous appelle parce que...
-Euh, oui..."

Parlant de "madame"... On m'appelle de plus en plus "madame" et j'ai remiser le mot "mademoiselle" dans mes archives depuis un moment déjà. Bref, j'ai beau me sentir très jeune à l'intérieur, à l'extérieur, mon corps envoie de plus en plus un autre message... Bouououhououou... Vieillir, c'est pas facile...

Donnez au suivant

Ce soir, je viens de tomber par hasard sur l'émission de Chantal Lacroix Donnez au suivant. Je résumerais ainsi cette émission que je regarde pour la première fois :

Je pleure
Tu pleures
Il pleure
Nous pleurons
Vous pleurez
Ils pleurent

J'ai l'air sarcastique comme ça, mais en fait, j'aime bien l'idée derrière l'émission, la "chaîne de bonté"... ça va bien avec ma personnalité plutôt idéaliste avec tendance optimiste.

J'ai une seule chose à dire :

Enfin vendredi !!!

mercredi, mars 12, 2008

Nostalgie africaine

Je viens de voir un court reportage sur le Sénégal. Chaque fois que je vois des reportages ou des films qui se situent en Afrique, j'ai envie de pleurer. Trop souvent, j'ai la sensation désagréable de voir ma vie me glisser entre les mains. Quand j'étais au Mali ou au Burkina Faso, je n'avais jamais cette sensation. C'est ce qui me rend triste, je crois, que de voir à quel point ma vie file rapidement, quand je suis au Canada...

Changer d'heure, changer de rythme

Est-ce que je suis la seule à avoir de la difficulté avec le changement d'heure ? Depuis le début de la semaine, j'arrive pas à me lever, le matin. J'arrive en retard au boulot, donc je reste plus tard le soir, donc je mets plus de temps à décompresser, plus de temps avant d'aller au lit... Bref, je suis dans un cercle vicieux, et j'ai hâte que la semaine finisse, pour enfin reprendre un beat plus normal!

En fait, je sais que je ne suis pas la seule à avoir de la difficulté avec le changement d'heure, parce qu'il y a aussi mon petit filleul qui ne boit plus à la même heure depuis dimanche!

Bon, en tous cas, encore deux jours et demi, et nous serons, enfin! vendredi soir!

mardi, mars 11, 2008

Consommer moins

J'aimerais bien écrire ici que je ne suis pas une grande consommatrice. Trop consommer, ce n'est pas très écolo. Aussi, trop consommer, c'est souvent une façon de combler un vide... Mais... même si je ne l'assume pas très bien, eh! bien oui, j'aime consommer. J'aime avoir en ma possession de nouvelles choses. Par contre, j'aime pas trop magasiner. Ou plutôt devrais-je dire que je n'aime pas trop "chercher" pour ces choses, courir aux 4 coins de la ville pour mettre la main sur l'objet convoité. Surtout à Montréal, où les déplacements demandent temps, patience et énergie.

Ainsi, j'achète de plus en plus par Internet. Mes achats me sont livrés directement, ce qui est franchement intéressant. De plus en plus, aussi, les magazines de mode me servent de catalogue. Je retiens les morceaux qui me plaisent, je note où je peux me les procurer, et j'y vais, directement, sans détour. De même, j'ai un malin plaisir à regarder les circulaires d'épicerie. Je regarde les spéciaux, et j'adapte mes prochains menus en conséquence. Je me fais des listes et, quand j'arrive à l'épicerie, je vais droit au but.

Paradoxalement, j'aime beaucoup flâner dans les magasins... quand j'ai rien de particulier à acheter. Ainsi, presque toutes les semaines, je m'arrête dans l'une des pharmacies de mon quartier, je sens les parfums, je regarde les produits. J'aime aussi me rendre au marché ou à l'épicerie, flâner, regarder les fruits, les légumes... même si chaque semaine, ce sont les mêmes produits que je vois...

Bref, oui, je consomme beaucoup, et j'ai du plaisir à le faire. Mais j'aimerais prendre l'habitude de consommer moins, revoir mes besoins, acheter moins de produits, et utiliser mon argent pour acheter davantage "d'expériences" : des voyages, des sorties... Mais les habitudes sont parfois longues à changer !

Je n'arrive pas à dormir

Il est passé 1h du matin, et je ne dors toujours pas. C'est qu'en fait, le 31 mars approche. Au travail, avec la fin de l'année financière arrive une nouvelle année. Une nouvelle année qu'il faut planifier. Maintenant que je suis un peu plus à l'aise dans mon emploi, j'aimerais profiter de la prochaine année pour concrétiser certains projets. En fait, j'ai en tête de nombreux projets que j'aimerais concrétiser au cours de la prochaine année, dans le cadre de mon travail. Ce sont tout plein de projets qui m'excitent beaucoup. Mais qui me stressent également. Et comme toujours, quand j'ai un projet ou une idée en tête, il m'obsède tant que je ne l'ai pas couché sur papier. C'est d'ailleurs ce qui m'empêche de dormir, cette nuit. Et c'est pourquoi j'ai l'habitude de tout, mais de vraiment tout écrire, dans des cahiers ou sur l'ordinateur. C'est le seul moyen que j'ai trouvé pour rester calme et penser à autre chose qu'au travail, les soirs et les fins de semaine. Quand une idée est écrite quelque part, j'ai confiance que je la retrouverai, et je me permets alors de l'oublier. Mais tant que c'est pas écrit... Ces temps-ci, vous vous imaginez, j'essaie de planifier une année entière. Ce sont douze mois d'idées que je dois coucher sur papier. J'en ai écrit une bonne partie la semaine dernière, mais j'ai pas terminé. J'en étais où, quand je me suis arrêtée ? Au mois de septembre peut-être ? Ainsi, il me reste encore à écrire les mois d'octobre à mars... 2009. Ça semble si loin... mais c'est si près en fait... surtout quand je regarde à quelle vitesse le temps file. Ainsi, pour le moment, j'ai six mois de projets qui me trottent dans la tête. Essayez donc, vous, de dormir, avec 10 000 idées qui font "ti-galop, ti-galop, ti-galop" dans votre tête toute la nuit. En tous cas, en ce moment, mes idées me gardent les yeux grands ouverts. J'ai beau savoir (et stresser en pensant que) je dois être debout à 7h demain matin, rien n'y fait. J'ai les yeux grands ouverts comme s'il était 3h de l'après-midi... Mon dieu, comment fait-on pour s'enlever le boulot du ciboulot ?!

dimanche, mars 09, 2008

Vive l'hiver !

Heureusement, j'ai pas d'auto !





Pour en finir avec le mot "gorger"!

J'aime lire un peu de tout ce qui me tombe sous la main : le journal Voir, Ici Montréal, La Presse, le magazine Jobboom, Elle Québec, Clin d'oeil, Loulou, L'actualité... Mais depuis un certain moment, je remarque qu'un mot est surutilisé : le mot "gorger". Il y a longtemps, je voyais le mot "gorger" et j'imaginais un beau gros fruit bien gonflé duquel vole le jus quand on le croque. J'aimais ce mot parce qu'il référait à quelque chose de beau. Mais aujourd'hui, du marché qui "regorge" de fruits et de légumes exotiques jusqu'au fond de teint "gorgé de pigments multitons", tout est "gorgé"!

Non, mais quelqu'un quelque part pourrait-il ressortir des boules à mites son dictionnaire des synonymes? Il y a tout plein de mots qui pourraient remplacer le mot "gorger", voire être plus adéquats. Je pense à "remplir", "plein", "déborder"... et j'en trouverais sûrement plein d'autres si je prenais la peine de sortir mon dictionnaire.

Malheureusement pour moi, le mot "gorger", quand je le vois maintenant, ne réfère plus à rien d'agréable... Plutôt, il m'embête !

jeudi, mars 06, 2008

La Cité des hommes

Ce soir, je suis allée voir le film La Cité des hommes, produit par ceux-là même qui avaient produit La Cité de Dieu. Les deux films se déroulent dans une favela, genre de bidonville brésilien, des "quartiers situés sur des terrains occupés illégalement, le plus souvent insalubres (marécages, pentes raides des collines), et dont les habitations sont construites avec des matériaux de récupération".

Brièvement expliqué, le film présente une favela de Rio de Janeiro telle qu'une micro-société où la justice se fait par les armes, où règne la loi du plus fort. Tout au long du film, j'ai pensé à deux choses. La première : c'est vraiment la loi de la jungle, là-bas. La deuxième : je dois absolument me planifier un voyage dans un pays où je ne suis encore jamais allée! Allez savoir pourquoi, ce film m'a donné le goût de voyager. Si j'avais une connaissance même minime du portugais, j'irais au Brésil. Mais comme ce n'est pas le cas, je me suis dit que je pourrais aller visiter un pays où on parle l'espagnol, et en profiter pour apprendre la langue... Voilà enfin la motivation dont j'avais besoin pour me replonger dans mes livres d'espagnol !

J'ai bien aimé La Cité des hommes, mais maintenant que j'ai lu, et que je me suis rappelé, la Cité de Dieu, ce dernier était peut-être un peu plus peaufiné. Pour voir la bande-annonce de la Cité des hommes, c'est par ici.

mercredi, mars 05, 2008

Les relations internationales

Ce matin, dans le bus, je lisais L'Actualité. Un article sur le Kenya et un article sur la Russie m'ont rappelée pourquoi j'ai étudié les relations internationales : c'est viscéral ! Chaque fois que je lis des nouvelles internationales, chaque fois que je regarde ou que j'écoute des nouvelles internationales, je sens venir en moi des petits jets d'adrénaline. C'est physique. Les nouvelles internationales me donnent des frissons. Elles me donnent le goût de sauter dans le prochain avion. J'ai envie de me retrouver dans une ville où les gens s'expriment dans une langue que je ne connais pas. J'ai envie de me retrouver dans des endroits chaotiques, j'ai envie qu'on s'adresse à moi et que ma seule réponse soit des yeux éberlués devant ces sons qui ne veulent rien dire pour moi. J'ai envie de me perdre dans une ville où je n'ai aucun repère.

Mais j'ai envie aussi de porter sur le monde un regard neuf, un regard englobant. D'ailleurs, j'ai toujours dit que, pour moi, le développement international et le développement régional sont intrinsèquement liés. Mes racines beauceronnes ne sont sûrement pas étrangères à mon intérêt pour l'international, d'ailleurs. Ce n'est pas à Montréal ou à Québec, mais bien à l'étranger que je retrouve ces mêmes vibrations que j'ai quand je suis en Beauce, là où je me sens vraiment chez moi...

mardi, mars 04, 2008

Obama

Je suis généralement assez cynique face aux politiciens. Pour moi, le pouvoir (et l'argent qui vient avec, ou qui le précède) corrompt. Malgré tout, comme un peu tout le monde, j'aime bien le candidat à l'investiture américaine Barack Obama. Ce matin, en écoutant une énième vidéo sur lui, je comprends pourquoi. Obama nous invite à rêver à nouveau. À cette époque où le cynisme est roi, il nous dit "Aujourd'hui, en 2008, il est encore permis de rêver." Pas étonnant qu'il plaise tant aux artistes. J'aime beaucoup ces gens qui font rêver... Oui, je suis une rêveuse !

NOTE En trouvant Barack Obama sur Wikipédia, j'apprends que son "middle name" est Hussein. Il me plaît encore plus ! Non, mais quel pied de nez ! L'idée qu'un homme nommé "Hussein" soit élu président des États-Unis me plaît beaucoup !

lundi, mars 03, 2008

Entreprendre

Je cache le désir plus ou moins secret d'un jour être une entrepreneure : créer ma propre organisation ou une petite PME, quelque chose du genre... Pour le moment, c'est pas concret du tout, ça ressemble davantage à un rêve qu'à un projet, mais j'y pense beaucoup, souvent, et je conserve quelque part tous les textes, livres, articles de journaux, etc. qui pourront un jour m'aider à concrétiser ce rêve. En fin de semaine, donc, je suis tombée sur l'article Pour entreprendre: 5 conseils. Cet article résume assez bien pourquoi j'aimerais un jour être entrepreneure : pour créer quelque chose de plus, de nouveau, pour, bien humblement, contribuer à un monde meilleur, mais aussi pour retrouver le contrôle sur mon temps, une certaine liberté d'action, de mouvement, et... pourquoi pas ? Pour voir mon revenu augmenter.

Grâce à cet article, j'ai aussi découvert que certaines personnes revendiquent le "triple bottom line : people, planet, profit", c'est-à-dire "les gens, l'environnement et le profit". Et ça me plaît bien. Depuis longtemps, je me renseigne sur l'entrepreneuriat social, car, idéaliste comme je suis, j'aimerais créer ma propre entreprise d'abord pour contribuer à un monde meilleur. Mais en vieillissant, je découvre qu'il est agréable de faire de l'argent, je découvre que, même si l'argent ne fait pas le bonheur, elle peut parfois le faciliter un peu... Bref, si un jour je crée ma propre entreprise, j'espère qu'elle me permettra d'accumuler un petit magot.

Cependant, dans plusieurs des milieux où j'ai passé beaucoup de temps au cours des dernières années (universités, fonction publique, ONG, organisations internationales, etc.), le profit est souvent diabolisé. Pas toujours. Mais souvent. Ainsi, je suis contente de voir que, pour certaines personnes, l'environnement, les gens et le profit peuvent aller de pair.

Est-ce que, dans les faits, c'est possible ? J'avoue que j'en doute un peu. Depuis toujours ou presque, la recherche de profit a été associée à l'exploitation des ressources (humaines ou naturelles)... Comment une entreprise peut-elle faire du profit sans nécessairement nuire à l'environnement, tout en permettant des changements sociaux positifs ? En tous cas, je pense que c'est un bon départ que de calculer le succès d'une entreprise non seulement en additionnant des montants d'argent, mais en additionnant, ou en soustrayant, son impact sur l'environnement et sur la société. C'est un calcul qui me plaît bien... Y a-t-il un économiste dans la salle ?

dimanche, mars 02, 2008

What not to wear

Le vendredi soir, ma coloc et moi, quand nous ne sommes pas parties à la recherche de l'homme de notre vie, nous écoutons What not to wear (ce qui arrive assez souvent, car la recherche de l'homme de sa vie est une aventure perilleuse que nous n'avons pas toujours le courage d'entreprendre, d'autant plus que les hommes en question sont probablement en train d'écouter la télé, au même moment, ce qui ne facilite pas notre entreprise !).

Je parlais de "What not to wear"... J'explique un peu l'émission. Admettons que vous trouvez que je m'habille vraiment, mais vraiment mal. "Mal comme de chez mal", dirait un Malien. Vous proposez ma candidature à l'émission, les deux animateurs se pointent chez moi, vident ma garde-robe en se moquant de tous mes vêtements, me donnent 5000$ en me lâchant lousse dans une jungle de boutiques, en espérant que j'aurai compris que veut dire "bien s'habiller" (adopter le look jeune professionnelle trentenaire propre et manucurée), puis viennent magasiner avec moi, pour s'assurer que j'ai vraiment compris.

Bref, depuis que j'écoute cette émission, j'ai développé un nouveau réflexe : je remarque les "What not to wear" autour de moi, et ne peut m'empêcher de rire quand j'en remarque un particulièrement croustillant. Comme hier soir, quand j'ai vu cette femme avec ce magnifique chapeau rose pâle à ponpon !

samedi, mars 01, 2008

Je viens de manger une super bonne salade !

À une certaine époque de ma vie, j'ai mangé beaucoup de laitue. Beaucoup trop en fait. Et je me suis écoeurée. Ce qui explique qu'aujourd'hui, quand j'achète de la laitue, c'est pour mettre dans un sandwich ou, à la limite, pour accompagner un plat. Manger de la laitue en salade-repas ? Beurk ! Ça va pour qui espère encore perdre 23 livres en 2 jours. Mais il y a de ces illusions qui ne me touchent plus, heureusement !

Quand même, ce soir, j'avais envie d'essayer une vinaigrette de Ricardo : du vinaigre balsamique (j'adore le vinaigre balsamique), du sirop d'érable (j'en ai toujours une petite réserve dans le frigo), de l'huile d'olive, du jus de citron et de l'estragon (j'adore la petite odeur un peu sucrée de l'estragon). Je suis donc allée au Marché Jean-Talon hier soir acheter de la salade mélangée... J'avais du poulet, je cherchais comment préparer mon poulet, j'ai improvisé un peu : du beurre d'arachide, du vinaigre, de la sauce soya, un peu de sucre, un peu d'eau, ça a donné une sauce dans laquelle j'ai cuit mon poulet... Et puis finalement je me suis dit "pourquoi pas", j'ai coupé mon poulet en petits morceaux, l'ai mélangé à ma salade... et me suis finalement décidée à manger une salade-repas ! Et c'était bon ! Très bon même !

Maintenant que mon ventre est plein, faut que j'y aille, ce soir je vais à la nuit blanche de Montréal !!

Un scoop

Il neige !

Hé, hé.